Traducteur d’emojis, le poste bientôt tendance dans le monde de la communication. Une agence de traduction est en effet à la recherche d’un traducteur qui parle couramment l’emoji.
Une agence de traduction à Londres a sauté le pas et a publié une offre d’emploi aussi surprenante que décalée. L’agence est à la recherche d’un traducteur d’emojis. Le candidat idéal doit être en mesure de cerner les différences culturelles et expliquer les malentendus dans la communication par emoji. L’une de ses missions principales sera également d’établir les tendances parmi les emojis les plus utilisés. Il s’agit là d’une description d’emploi qui colle parfaitement aux tendances de ces dernières années constatées sur les réseaux sociaux.
Selon la directrice de l’agence, Jurga Zilinskiene, les émoticônes représentent un marché potentiellement en croissance. Ces petites icônes ont fait leur nid dans toutes nos conversations que ce soit sur Messenger, Whatsapp, Skype ou par SMS. Nous parlons tous l’emoji.
Les emojis, un langage à part entière ?
En 2015, un expert britannique affirmait que la communication par emojis était la langue qui évolue le plus vite de l’histoire. Précurseur, le Japon intégrait déjà des émoticônes depuis les années 1990. Le phénomène s’est vivement étendu dans le monde entier dès 2012 avec l’expansion des iPhone qui intègrent un clavier d’emojis. Aujourd’hui, on retrouve aussi cette fonctionnalité sur Android. Les images apparaissent lorsque l’utilisateur tape son message afin de remplacer ses mots.
L’essor de ces pictogrammes et leurs interprétations diffèrent selon les pays. Par exemple, l’emoji « au revoir » a une toute autre signification en Chine. Cette main signifie « tu n’es plus mon ami désormais » aux yeux des chinois. L’agence a déjà reçu une trentaine de candidature pour cette offre. Affaire à suivre.